K. est amoureux de Sumire, mais celle-ci n'a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite autonome et triste, et gravite sur l'orbite de la solitude. Jusqu'au jour où Sumire disparaît... Les Amants du Spoutnik bascule alors dans une atmosphère proprement fantastique où l'extrême concision de Murakami cisèle, de façon toujours plus profonde, le mystère insondable de l'amour. " Ceux qui n'ont jamais lu cet auteur-culte au Japon découvriront une langue limpide, fluide, presque éthérée, une manière diaphane de raconter une histoire en semblant effleurer les choses et les êtres. Jusqu'à ce qu'un incident, un souffle, brouille la surface et nous entraîne vers les profondeurs indéterminées de l'onirisme. " Pierre Sorgue, Télérama

Mes souvenirs sont très embrumés… Il m’est difficile de re-visionner l’ensemble de l’histoire de manière cohérente. De cette lecture qui date n’est collé dans ma mémoire que des brefs flashs de quelques passages marquants : le voyage en Grèce, le rêve de Sumire, ses documents très étranges, l’histoire de Miu et comment ses cheveux sont devenus blancs.
Haruki Murakami est définitivement le genre d’auteur qu’on aime ou qu’on n’aime pas, soit son monde t’absorbe comme un serpent avalant un œuf, ta morphologie s’harmonise au mécanisme étrange de ses histoires. Soit ça ne passe pas, le passage n’est pas fait pour toi.
En ce qui concerne les amants de Spoutnik, c’est une bourrasque qui flagelle les trois personnages principaux, liés les uns aux autres par des affections tellement fortes qu’ils sentirent le désordre régner peu à peu dans leurs vies, pour finir par tordre le rouage débonnaire de leurs vies et les entraîner dans des situations hétéroclites.
Trêve de bavardage. Lisez-le.